Portrait de Charles Leclerc

Comme de nombreux pilotes, c’est en s’essayant au karting que Leclerc découvrit qu’il voulait faire de la formule 1 son futur métier. Le monde de l’automobile commence à le connaître en 2010, où il remporte la Monaco Kart Cup, devenant par la même occasion le plus jeune champion de la compétition. Son beau parcours en karting s’arrête en 2013, avec une deuxième place dans les championnats du monde, derrière un certain Max Verstappen…

2014 sonne comme le début d’une longue épopée puisqu’il intègre alors le championnat de Formule Renault 2.0 dans l’écurie Fortec Motorsport. Avec l’équipe Britannique, il devient vice-champion du Sud de l’Europe (APLS) et participe à 6 courses du Championnat d’Europe (Eurocup). Ses prestations ne passent pas inaperçues puisque dès la saison suivante, il intègre la formation néerlandaise Van Amersfoort Racing, le propulsant alors en Formule 3. Ses 4 victoires et 3 pôles positions lui permettent de décrocher le titre de « Meilleur débutant » ainsi qu’une 4ème place au classement général. À noter son excellent prestation chez lui, à Monaco, où il parvint à se classer 2ème!

L’année de ses 19 ans, il intègre l’une des meilleures formations du monde : la Ferrari Driver Academy. Il deviendra par la suite le pilote de développement de l’écurie au cheval cabré. Les événements s’enchaînent alors quand il est sélectionné pour être le 3ème pilote de Haas F1 Team. Dans cette équipe il participera aux premiers essais libres en Grande-Bretagne, Brésil, Hongrie et en Allemagne. 2016 fut une très belle année pour lui, puisque champion de GP3 avec les Français de Art GP, il obtient une promotion logique vers la Formule 2 l’année suivante, chez Prema Racing. L’écurie italienne avait été sacrée championne grâce notamment au Français Pierre Gasly.

Malgré des problèmes techniques (dont un abandon lors du circuit de Monaco), le titre était encore jouable pour lui sur la dernière course, celle du Circuito Permanente de Jerez (Circuit Permanent de Jerez pour les moins hispanophones). Charles Leclerc partait en pôle position et termina également 1er. Cette victoire en Espagne était synonyme de victoire au championnat des pilotes.

Après avoir enchaîné les victoires en GP3 et en Formule 2, il devient pilote titulaire en Formule 1, dans l’écurie Suisse de Sauber F1 Team. C’est ainsi qu’après des essais concluant en 2017 avec Sauber, Frédéric Vasseur, directeur général de l’équipe, confirme sa titularisation pour la saison 2018. Le 13 mars 2018 sera à coup sûr gravé dans sa mémoire puisque c’est ce jour-là qu’il conduisit une F1, pour la première fois en course officielle. Cependant, il connut des débuts compliqués étant donné qu’il n’inscrira aucun point lors des trois premiers circuits (Australie, Bahreïn et Chine). Mais c’est à Bakou (Azerbaïdjan), que le Monégasque marquera ses huit premiers points de la saison, en terminant 6ème. Malgré des pépins techniques le contraignant à abandonner, il terminera 13ème du championnat en 2018. De quoi convaincre les recruteurs de Ferrari qui, ne prolongeant pas le contrat de Raïkkönen, lui firent signer un contrat pour rouler aux côtés de Sebastian Vettel en 2019, voire plus tard s’il continue à enchaîner d’aussi belles performances.