Les petits de la Coupe de France : IC Croix (N2)

Créé en 1952, les Croisiens avaient connus des hauts et des bas en championnats, jusqu’aux années 2010. En Coupe de France, le club avait profité de sa bonne période pour aller chercher des 8èmes de finale en 2015, où ils furent battus par les Bretons de Concarneau. C’est aujourd’hui encore leur plus beau parcours en coupe de France.

Dès leur entrée en lice, les Croisiens tombèrent sur le Paris Football Club. Les problèmes commencent alors puisque le club francilien évolue en Ligue 2, soit deux niveaux au-dessus des hommes de Jean Antunes. `À la surprise générale, ces derniers parvinrent à tenir en échec le club de la capitale pendant tout le match. Sans doute frustrés, les Parisiens se déconcentrent et l’Iris Club de Croix s’impose à la 94ème minute, face au pensionnaire de Ligue 2. L’aventure continue pour le club du Nord, et au 8ème tour, affronte l’US Boulogne. Encore une fois, l’adversaire est hiérarchiquement supérieur. Pas de quoi inquiéter le président Patrice Weynants qui n’a pas semblé s’inquiéter : « Il n’y a pas d’objectif pour nous en Coupe de France, le mot d’ordre c’est le plus loin possible ». cela montre qu’il fait confiance à ses joueurs pour aller en 32èmes de finale. Et il eu raison, puisqu’après un match compliqué, soldé par score de deux buts partout, les joueurs sont allés arracher cette victoire aux tirs aux buts, sur un score final de 3-2.

Les joueurs de Croix, fêtant leur qualification après les tirs au buts, face à Boulogne.

Le 5 janvier, ils y étaient : les 32èmes de finale. c’est la quatrième fois en six ans pour eux. Le tirage fut cette fois-ci bien plus simple avec une rencontre face à l’US Raon, club de National 3. ce match ne fut qu’une formalité, l’IC Croix l’ayant emporté sur le score de 2-0.

Maintenant, il faut faire place aux 16èmes, ce qui ne surprend pas Patrice Weynants, président du club : « Comme il se fait que depuis les six dernières années, nous sommes allés quatre fois en 32èmes, et 3 fois en 16èmes, je pense que je peux dire que nous sommes assez habitués ». Les joueurs d’Antunes seront opposés à ceux de Patrice Eyraud, coach du Marignane Gignac FC. Malgré la différence de niveau, les Marignanais évoluant en National 1, le président de Croix paraît très confiant : « on a une chance, une grande chance même ». Il est vrai que le niveau entre les deux équipes est plutôt similaire, car même si Marignane joue une division au-dessus de Croix comme dit précédemment, les nordistes sont deuxièmes de leur groupe en championnat, à une longueur de retard de Créteil. Quant au joueurs du club du Sud, ils sont dans le ventre mou du championnat, avec une neuvième place. Patrice Weynants est toutefois resté prudent sur la suite de la compétition, notamment lorsque l’on aborde le sujet des herbiers, finalistes incroyables de l’année dernière : « Il faudrait encore gagner les 16èmes, 8èmes, quarts et demies, donc non je ne pense pas que nous puissions aller en finale, et encore moins la gagner. ». À l’issue de ce match, l’un de ces deux clubs écriront leur histoire, reste à voir qui en aura le plus envie.